mardi 26 mars 2013

Salariés pris en faute d'orthographe : motif de licenciement

fautes orthographe
Un bonnet d'âne pour le salarié ?

Erreurs, mauvais résultats, oublis ... l'insuffisance professionnelle d'un salarié peut parfois justifier des sanctions à son égard, sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement dans certains cas.

Prenons conscience, en lisant ces quelques exemples, qu'une mauvaise orthographe est préjudiciable à tous les métiers que se soient.

Selon une dépêche AFP du 29/09/2011, les entreprises seraient moins clémentes envers les salariés pris en faute… d’orthographe
 Quelques exemples jurisprudentiels* :
 L’absence dommageable de maîtrise de l’orthographe et de la syntaxe de la langue française d’une secrétaire bilingue justifie un licenciement pour insuffisance professionnelle.
Cour d’Appel de Grenoble, 29 juin 2011 n° 10/01890
Une secrétaire multiplie les fautes d'orthographe alors que ses supérieurs lui avaient recommandé, à plusieurs reprises, d'utiliser le logiciel de correction incorporé à son ordinateur. Justifié.
 Cour d'appel de Rouen, 22 juin 1999
 L’utilisation systématique du participe passé du verbe ‘réalisé’ au lieu de l’infinitif rend le message peu clair et le style laconique du document qui ne comporte pas de phrase introductive n’est pas conforme à ce que l’on est en droit d’attendre d’une secrétaire expérimentée », mais « la rédaction négligée d’un seul courrier qui reste isolé ne constitue pas un grief suffisamment sérieux pour justifier un licenciement.
Cour d’Appel d’Orléans, 14 juin 2011 n° 397/11, 11/00036
Eu égard à l’importance de l’écrit dans l’exercice de la profession de l’employeur, la commission de nombreuses fautes d’orthographe par une dactylo-réceptionniste est évidemment de nature à nuire à l’image et au fonctionnement de l’Entreprise. Le licenciement pour insuffisance professionnelle est justifié.
Cour d’Appel de Chambéry, 23 novembre 2010 n° 10/00514
Les fautes d’orthographe, certes regrettables, d’un chef de service transport ne sont pas de nature à justifier ni une faute grave, ni même une faute constitutive d’une cause réelle et sérieuse justifiant le licenciement. L’allégation de mauvaise image de l’entreprise donnée par le salarié n’est en outre pas soutenue par la manifestation de doléances émanant des clients, partenaires commerciaux ou fournisseurs.
Cour d’Appel d’Angers, 23 novembre 2010 n° 09/02856
Un infographiste ne peut laisser sans correction des fautes d’orthographe ou de frappe. Son licenciement pour insuffisance professionnelle est justifié.
Cour d’Appel de Bordeaux, 21 septembre 2010 n° 09/06052
Cour d’Appel de Bordeaux, 18 mai 2010 n° 09/01946
* Source : Éric ROCHEBLAVE
Avocat Spécialiste en Droit Social
Barreau de Montpellier



Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne côté orthographe.


On nous a fait à plusieurs reprises le reproche de ne pas prêter attention aux fautes que nous commettons dans la rédaction de nos rapports, nos courriers, nos mails.
On n'ose pas dire qu'on ne le fait pas exprès, qu'on se relit une fois, deux fois mais qu'on ne voit pas toutes nos fautes.
Parfois, on va même jusqu'à demander à notre collègue de bureau de jeter un oeil à nos écrits avant envoi.

On ressent un certain malaise qui devient de plus en plus palpable au fil des semaines, des mois.
Les reproches auparavant discrets se font de plus en plus fréquents.
Bref, on nous met la pression.

On se voit même réprimandé au cours des entretiens d'évaluation et notre prime annuelle devient la "carotte".

"Mon cher Tartempion, si vous ne faites pas plus d'efforts en orthographe, vous pourrez dire adieu à votre prime annuelle". 

Mais la situation peut prendre une toute autre ampleur et , c'est grave, très grave.

"Tartempion, cela ne peut plus durer. Vous comprendrez que vos nombreuses fautes d'orthographe nuisent particulièrement à l'image de notre entreprise. Nous allons devoir nous séparer de vous pour insuffisance professionnelle".

Les mots sonnent comme le glas.
On devient blême, on se sent  faillir.

Qu'est-ce que ça veut dire ? 


On fait pourtant bien son travail, on ne nous reproche pas nos autres compétences.

L'image de l'entreprise ? On nous en avait pourtant parlé à plusieurs reprises. Nos mails truffés de fautes envoyés aux clients, nos rapports aux accords mal accordés, les ponctuations manquantes qui en empêchent une compréhension correcte. 

Voilà jusqu'où peuvent nous mener nos lacunes en orthographe.
Certes, c'est un moyen extrême pour l'employeur de solutionner sa problématique.

Cependant, il existe une solution efficace pour soigner nos maux et ne pas rester un handicapé de l'orthographe.

Pourquoi conserver vos heures de formation acquises depuis plusieurs années bien au chaud plutôt que de les utiliser pour améliorer votre orthographe ? 

Le droit individuel à la formation (DIF) permet aux salariés disposant d'une certaine ancienneté dans l'entreprise de bénéficier de formation professionnelle suivie pendant ou en dehors du temps de travail. 
Les formations mises en œuvre dans le cadre du Dif permettent d'entretenir ou de perfectionner ses connaissances.

Sachez qu'en cas de refus pas votre employeur, il vous reste la possibilité du congé individuel de formation (CIF). En effet, un salarié a le droit de s’absenter de son poste de travail pour suivre une formation de son choix.

Vous hésitez toujours ? 
Atout Perf'form est un organisme de formation où il est possible d'évaluer ses compétences en orthographe, de repérer les difficultés rencontrées et de définir un programme de formation approprié et individualisé.

Vous avez besoin d'en savoir plus ? Contactez-nous

Vous souhaitez faire une demande auprès de votre employeur ? Contactez-nous et nous vous fournirons un modèle de lettre à lui remettre.

lundi 18 mars 2013

Eradiquer 95 % de nos fautes d'orthographe

La maîtrise de l'orthographe est de plus en plus déficiente chez les collaborateurs d’entreprises.


fautes orthographeCela pose de graves problèmes.

Différentes études menées auprès de celles-ci prouvent que l'orthographe est de moins en moins bien maîtrisée.

Force est de constater qu’au travail, on nous demande de communiquer et d’écrire beaucoup plus qu’auparavant.
On ne se contente pas de nous demander de communiquer plus, mais aussi de le faire toujours plus vite...

Alors forcément, lorsqu’on écrit plus et plus vite, on fait plus de fautes et il n'est pas toujours aisé de se concentrer sur sa syntaxe et son vocabulaire lorsqu'on doit rédiger chaque jour des dizaines de courriels, notes et autres mémos.

Une orthographe désastreuse suggère un manque profond de connaissance des règles d'orthographe, de grammaire et de ponctuation.


De telles déficiences sont non seulement susceptibles de freiner la carrière des salariés, mais surtout écornent l'image de l'entreprise. Cette une vitrine déplorable pour celle-ci.

Sachant qu’un courriel sur dix est truffé de fautes sur lesquelles le regard butte, l’efficacité du message est par conséquent diminuée et du même coup, la crédibilité de l’interlocuteur est altérée.
Même si les messages ainsi rédigés restent à l’intérieur de l’entreprise, la bonne cohésion interne risque d’en pâtir insidieusement en termes d’image dégradée entre collaborateurs d’une même équipe (« il n’est pas de mon monde, de ma culture » ; «  est-ce qu’on peut faire confiance à quelqu’un qui n’est pas capable de rédiger »…).

Certes les fautes d'orthographe nuisent à la qualité de la communication, mais aussi et surtout la mauvaise maîtrise de la langue peut faire perdre des milliers d’euros à une entreprise.
Et qui dit communication avec des fautes, dit entreprise pas sérieuse !

Pourquoi ?


Aujourd'hui, avec l'outil informatique, chacun rédige ses textes et les ventile à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise.
Nous évoluons aussi dans un univers où les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes, ce qui oblige à écrire sur différents supports : traitement de texte, mail, SMS…
Dans la communication par mail, nous évoluons vers un moindre respect de l'orthographe, soit par besoin de rapidité soit par manque de formation.

Malgré les logiciels avancés de correction automatique d’orthographe et de grammaire, on oublie qu’ils ont leurs limites et ne maîtrisent à 100 % ni la grammaire, ni la syntaxe. Aucun ne repère toutes les erreurs.
De plus, ils ne tiennent pas compte de l’analyse contextuelle et peuvent suggérer des corrections inutiles voire farfelues.
Bref, on ne doit surtout pas leur accorder une confiance aveugle.

Que faire ?


Pour s’en sortir, il faut avant tout décider d’en avoir assez d’être un                « handicapé » de l’orthographe.
Cette démarche plutôt saine permet de corriger le tir.

Il faut de surcroît se dire que toutes les bonnes petites astuces que nous pourrons apprendre ne valent rien si nous laissons nos copines Étourderie, Flemmardise et Inattention dicter leurs lois.

Ainsi le proverbe « impossible n’est pas français » prend tout son sens : rien n’est impossible.

Avec de la bonne volonté et des techniques appropriées, nous sommes capables d’éradiquer 95 % de nos fautes.

mercredi 13 mars 2013

Allô docteur ? Mon blog a besoin de soins



Quand on est chef d’entreprise, on a très envie de se faire connaître, de mettre en avant ses produits, ses compétences, pour gagner la confiance de ses clients et être reconnu spécialiste dans son domaine d’activité.

Celle qui s’avère être en général une « experte », aime offrir et partager de l’information sur ses produits, ses services pour ensuite les vendre.

Alors, on conçoit un beau blog sur lequel on couche toutes les idées qui nous viennent en tête.

Pour qu’un blog soit efficace, il se doit d’être alimenté régulièrement.


Or, lorsqu'on doit écrire une multitude d’articles, certaines fautes d’orthographe peuvent facilement se glisser dans nos textes, sans compter les règles d’accord oubliées au prix de tant d’années d’efforts sur les bancs de l’école.

Et la syntaxe, alors ? Attention, on ne dit pas les choses telles qu’on les écrit.

On aspire à mettre en avant notre expertise métier ; on a de bonnes idées mais on ne s’applique pas dans la relecture voire on ne fait même pas l’effort. Bref, on publie nos articles à la hâte.

Finalement, notre blog ne fidélisera jamais son audience et nos contenus même attractifs soient-ils, s’ils sont entachés de fautes d’orthographe, dépourvus de syntaxe, ne suffiront pas pour atteindre les objectifs de notre blog professionnel : créer des contacts.

Même si notre blog est attrayant par ses belles couleurs, attractif par la qualité de son contenu, les fautes d’orthographe et de grammaire qui y poussent comme des champignons deviennent insupportables.

Une faute, deux fautes, ça passe. Au-delà, les visiteurs sont agacés, leurs dents grincent. Ils se crispent à chaque faute et n’ont pas confiance dans notre blog.

Et si on se mettait à leur place ? Outre un manque de respect certain qu’on leur impose, on n’est même pas crédible.
Bref, ils ne prendront pas de pincettes avec nous. En un clic, ils ferment le blog avant de poursuivre leur lecture au-delà de la page d’accueil et une chose est sûre, ils ne reviendront pas.

Que faire ?


Sortir son mouchoir, l’agiter en signe d'au revoir et pleurer ?

On se voue aux correcteurs orthographiques des éditeurs de textes auxquels on fait confiance pour corriger nos « coquilles ». Seulement, ces correcteurs ont leurs limites et ne maîtrisent ni la grammaire, ni la syntaxe. Aucun n’est en capacité de repérer toutes les erreurs.
De plus, ils ne tiennent pas compte de l’analyse contextuelle et peuvent suggérer des corrections inutiles ou même farfelues.

Appelons un chat, un chat…

On est consciente de ne pas passer suffisamment de temps à relire attentivement nos textes. Hé ! On ne peut pas être au four et au moulin !
Et puis, même si on prend le temps de se relire, on ne voit pas toujours ses fautes.
Bref, on ne voit pas plus loin que le bout de ses mots.

N'oublions pas nos objectifs : donner et partager, se créer une notoriété, une visibilité, faire entendre sa différence, aider, faire réagir, avoir des contacts, etc ... pour vendre peut-être mais ce n'est pas sa finalité, ni le moyen.

Alors, comment créer une véritable relation de confiance avec ses lecteurs pour convaincre et plus si affinités ?

vendredi 1 mars 2013

De l’importance de l’orthographe sur le Net

L’orthographe est une des principales victimes de notre société.



Cette même société où on vit à cent à l’heure, où on doit réagir au quart de tour sans avoir le temps souvent de relire ce que nous écrivons.

Alors le doigt dérape et c’est une lettre à la place d'une autre qui apparaît sur l’écran… Sommes-nous plus mauvais qu’avant en orthographe ?

N'allons pas jusque là mais sans aucun doute l’écran réduit des smartphones, les claviers aux lettres minuscules ou tout simplement l’urgence de l’écriture font que l’orthographe en pâtit.



L’orthographe ne compte-t-elle plus ?

Il serait faux de le croire.

Bien au contraire, dans une société où domine la communication écrite, Internet et tous les supports qui l’accompagnent incitent à écrire.

La qualité de notre orthographe demeure un critère de sélection et de qualité d’un produit. Comme l’affirme un chef d’entreprise britannique qui a réalisé une étude montrant qu’une entreprise pouvait perdre jusqu’à 50% de ses ventes à cause d’une mauvaise orthographe sur son site. 

Indépendamment du contenu d’un texte, quel qu’il soit, on en appréciera d’autant plus la lecture qu’il sera écrit dans une langue claire et sans fautes d’orthographe.



Faut-il cependant toujours écrire de la même façon sur le Net ?

Certainement pas ! Nous devons être en revanche conscients du contexte dans lequel nous produisons nos écrits.

En effet, on ne peut pas nous demander d'écrire des textos si le langage texto ne nous a pas été enseigné !

Par conséquent, ce qui doit guider la qualité du texte est bel et bien le contexte dans lequel celui s’inscrit. Dois-je écrire de la même façon sur Facebook que dans un e-mail à un ami ou si je m’exprime sur mon blog ?
De plus, il serait erroné de penser que les supports du Net incitent à mal orthographier ou à mal s’exprimer…

Ce qui est vrai, c’est que ces nouveaux supports nous poussent à appliquer de nouvelles « règles ».
Inutile donc de chercher à accuser à Internet de notre mauvaise orthographe quand nous nous exprimons sur l’un de ses supports mais au contraire, apprenons à adapter notre expression – et donc notre orthographe – au contexte dans lequel elle se produit.



Des efforts de relecture et des fautes d'orthographe qui persistent ?

Quand on a un métier issu du Web, on crée des produits, des livres électroniques et des pages de ventes, mais aussi des messages à adresser aux personnes qui suivent l’actualité de leurs sites ou de leurs blogs.
Ces mêmes blogs doivent être alimentés en permanence, cela dans le but de continuer à générer du trafic naturel sur ceux-ci.
 

Celui qui s’avère être en général un expert dans son domaine, aime écrire et offrir de l’information à ses lecteurs au travers de son blog.

Cependant, lorsque l’on doit écrire une multitude d’articles, de pages de ventes, certaines fautes d’orthographe peuvent facilement se glisser dans les textes sans compter les règles d’accord oubliées au prix de tant d’années d’efforts à l’école.

En bref, notre blog ne fidélisera jamais son audience, et nos contenus même attractifs soient-ils, s’ils sont entachés de fautes d’orthographe, dépourvus de syntaxe, ne suffiront pas pour atteindre nos objectifs ambitieux de trafic. 



Comment garantir l'interactivité et la fidélisation des lecteurs ?

La relecture de nos articles peut être confiée à un prestataire avant toute publication sur son blog.

Certes il lui est plus facile de repérer les fautes sur un article que lui-même n’a pas rédigé, mais il peut aussi vous suggérer une amélioration quant à la tournure, syntaxe de vos phrases en cas de mauvaise compréhension.

Son rôle n’est pas de pointer le doigt sur ce qui fait mal – les fautes d’orthographe – mais de pérenniser le contact régulier avec nos lecteurs et à naturellement gagner en visibilité sur le net avec des articles sans fautes !

 En conclusion, "la première chose pour bien écrire sur Internet, c’est de bien écrire".